M. Aggoune, responsable du secrétariat technique chargé du suivi du dossier automobile, a informé que « 38 opérateurs ont reçu l’agrément définitif de concessionnaire de véhicules, toutes catégories confondues (tourisme, utilitaires, industriels, engins, motocycles, bus et camions), dont 12 spécialisés dans la vente de voitures de tourisme ». Il a précisé que cette autorisation était accordée à une moyenne d’un (1) concessionnaire tous les 10 jours depuis le début de l’opération. Déclarations faites sur les ondes de la radio nationale.
Au total, 300 dossiers ont été examinés en dix mois, avec 112 dossiers acceptés. Soixante-dix d’entre eux ont reçu une autorisation préalable d’exercice de l’activité, et par la suite, 38 agréments définitifs de concessionnaire de véhicules ont été délivrés (60%), après que les opérateurs aient rempli les conditions du cahier des charges.
Parmi les 38 agréments, 24 marques ont obtenu le certificat de respect du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations. Cela autorise l’importation de près de 180 000 unités d’ici la fin de l’année, en attendant que les 14 autres marques finalisent les procédures d’importation, a expliqué M. Aggoune.
Concernant les marques agréées, il a souligné que 79% étaient asiatiques et 21% européennes. Il a ajouté que l’importation de véhicules restait une mesure « temporaire » pour répondre aux besoins du marché et assurer la disponibilité locale.
En ce qui concerne le projet d’usine FIAT à Oran, il a indiqué que « selon les données disponibles, son lancement devrait intervenir début décembre prochain », soulignant que l’année 2024 serait « celle de l’industrie automobile pour les secteurs public et privé » avec différentes usines automobiles en place ou à venir dans différentes wilayas du pays.
Il a souligné que la commercialisation temporaire des véhicules importés précédait la réalisation de l’objectif stratégique de l’État, à savoir « parvenir à une véritable industrie pérenne créatrice d’emplois permanents, contribuant à la relance économique, générant de la richesse et augmentant le PIB ».
M. Aggoune a rappelé que la concrétisation de cette industrie passait par le soutien à la sous-traitance, incitant les opérateurs et concessionnaires à « s’engager dans l’intégration de la production de certains accessoires et pièces automobiles localement pour accroître le taux d’intégration ».