Près de 176 000 infractions pour défaut de contrôle technique périodique des véhicules ont été enregistrées en 2018, a indiqué, jeudi, la ministre l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Noureddine Bedoui., lors d’une séance plénière au Conseil de la nation.
Ces chiffres sont « inquiétants, vu les risques présentés par ces véhicules sur les usagers de la route», a estimé M. Bedoui, expliquant qu’au même titre que le permis de conduire, la carte grise et l’attestation de voyage, l’automobiliste est appelé à présenter le procès verbal de contrôle technique lors de toute opération de contrôle effectuée par les services de sécurité.
« Les PV des contrevenants ont été établis et transférés directement aux instances compétentes », a-t-il ajouté, avant de rappeler que la loi stipule que toute personne qui ne soumet pas son véhicule au contrôle technique périodique obligatoire est passible d’une peine d’emprisonnement de deux à six mois, assortie d’une amende de 20.000 à 50.000 DA ou l’une des deux sanctions.