Marc Ouayoun, directeur des ventes chez Porsche France, est venu en Algérie superviser l’opération de lancement de la marque Porsche. Dzairauto l’a sollicité pour un bref entretien.
Propos recueillis par Adel Bounour
Quelles sont vos prévisions de ventes pour le marché algérien ?
Je ne peux pas vous donner d’indications précises en ce qui concerne nos prévisions pour le marché algérien parce que nous sommes actuellement dans une phase de démarrage. Ce que nous souhaitons faire, en priorité, c’est positionner la marque sur le marché algérien, lui assurer une belle représentation avec Sovac et faire le nécessaire pour trouver des clients. Ce que je peux vous dire, en revanche, c’est que nous avons beaucoup d’espoir en ce qui concerne le marché algérien.
A partir de quel moment pourriez-vous parler de succès dans un marché comme l’Algérie?
Le jour où nous dépasseront les 70 véhicules vendus par an, nous pourrons parler de succès. Je pense, d’un autre côté, qu’il faut attendre au minimum deux ans pour pouvoir dire que nous sommes réellement présents sur le marché. Les ventes de véhicules de marque Porsche dépendent de beaucoup de facteurs dont la croissance économiques et le contexte international. A mon avis, la Porsche, en Algérie, sera la voiture des chefs d’entreprise et des professionnels des fonctions libérales. Elle n’est pas spécialement une voiture destinée à certains privilégiés puisqu’il est possible d’en acquérir une à des prix plus ou moins bas comme on peut en acheter une autre à 200 000 euros.
Quels sont Les pays où vous enregistrez le plus de ventes actuellement ?
Les Etats-Unis est le premier pays où la Porsche est la plus demandée. La Chine occupe la deuxième position. Il faut savoir qu’en Chine, on ne vendait aucune Porsche, il y a à peine dix ans. Aujourd’hui, 20 000 unités sont vendues annuellement dans ce pays. L’Allemagne est le troisième pays où la Porsche se vend le mieux.
Quelles sont, selon vous, les points forts et les points faibles du marché algérien ?
Le point fort du marché algérien est son potentiel de croissance. C’est un marché très dynamique. Il y a aussi une classe moyenne qui commence à émerger dans ce pays et qui est composée de gens potentiellement demandeurs de ce genre de véhicule. Concernant le point faible de ce marché, je dirais que c’est un point faible qui pourrait être international : les ventes de véhicules Porsche dépendent fortement de la conjoncture internationale. En réalité, Il n’y a aucune raison objective d’acheter une Porsche. C’est juste une question de passion. Nous vendons du rêve.