La CTM a été établie au niveau de l’aéroport d’Alger, de la gare routière de la capitale et des stations de bus, de trains, métro, tramway et de téléphériques.
Cette carte a pu être mise en œuvre grâce à un nouveau système d’information baptisé Refoco (référentiel fonctionnel commun), permettant une « interopérabilité » des systèmes de billettiques.
Dans ce sens, un protocole d’accord portant sur la mise en place de ce système a été signé lundi au siège du ministère des Transports par les responsables des transporteurs publics (ETUSA, SETRAM, SNTF, RATP, ETAC, EMA) et par le Directeur général de l’Autorité organisatrice des transports urbains d’Alger (AOTU-A), Yacine Krim.
L’interopérabilité concrétisée veut dire que le système d’information au niveau de chaque entreprise de transport est désormais capable de fonctionner avec les systèmes d’informations des autres entreprises sans aucune restriction d’accès, a expliqué M. Krim, également Directeur général de l’Etablissement de transport urbain et suburbain de la wilaya d’Alger (Etusa).
CTM, distribuée gratuitement à travers les pôles de transport urbain, contient toutes les informations utiles pour un usager, y compris les lieux alloués aux parkings dans la capitale.Même les touristes en visite à Alger y trouveront les coordonnées des principaux sites touristiques à visiter ainsi que les lignes de transports permettant l’accès à ces points, a-t-elle ajouté.
Un autre responsable au sein de cette autorité a, de son côté, présenté une application sur androïde, développée grâce à un partenariat avec un étudiant de l’Université de Bab Ezzouar (Alger), et qui met à la disposition des usagers du téléphone mobile un service d’information sur les transports en commun dans la capitale.
Baptisée « Archidni » et déjà disponible, cette application mobile « devra résoudre le problème relatif au manque d’informations dont se plaignent les utilisateurs de ces moyens de transport, notamment pour ce qui est des retards et des perturbations dans le trafic », a-t-il soutenu.